La maison seigneuriale

Dans son aveu, Thomas de Clermont commence par la description de sa maison seigneuriale, maison qui existe toujours aujourd’hui

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Ma maison seigneuriale dudit lieu de Saint Georges de Lacouee, comme elle se poursuit et comporte, avec la cour, issue, étables, jardins, clôtures et murailles, y compris trois places de maisons et jardins[1], quelles choses avaient été baillées à Jehan Gerberon de la Verronière[2] par Messieurs mes prédécesseurs, pour raison desquelles places et maisons les héritiers dudit Gerberon m’étaient tenus faire deux sols six deniers tournois au jour Saint Christophe et, au jour des Trépassés, deux sols onze deniers tournois, quelles sommes demeurent confuses en moi parce qu’icelles maisons et places ont été remisées et réunies à mon domaine par défunt de bonne mémoire messire Louis de Clermont[3], vivant seigneur du dit lieu, chevalier, contenant le tout en un quartier d’arpent ou environ joignant d’un côté le cimetière dudit Saint Georges, d’autres côté le bian de mon moulin de St Georges, d’un bout la grande rue de ma dite ville qui tend de ma dite ville de Saint Georges à Lucé et d’autre bout au jardin de Jacques et Jérôme les Guignards.

[1] Les trois places de maisons et jardins sont : La Davillière, le Moulin et la maison seigneuriale au nord de l’église. On appelait le tout « la cour de St-Georges ».

[2] La Verronière : lieu-dit situé sur la commune actuelle de St-Georges.

[3] Louis de Clermont était l’arrière-grand-père de Thomas de Clermont.