Cette église romane des XIe et XIIe siècles fut agrandie au XVIe siècle par l’adjonction d’une chapelle renaissance à double travée.
L’église primitive du XIe siècle était un simple édifice en pierres non appareillées. Dès le XIIe siècle, la nef fut agrandie, l’ensemble rehaussé de quelques mètres, une abside voûtée dite en « cul-de-four » fut construite et des piliers aux chapiteaux sculptés, dont une représentation de Daniel dans la fosse aux lions, furent édifiés dans le chœur.
Au XVIe siècle, les paroissiens et le seigneur de St-Georges, Thomas de Clermont, financèrent la construction d’une chapelle à deux travées. Des clés de voûte descendent de lourds pendentifs en pierre, tandis que l’ensemble est agrémenté de sculptures d’angelots et de tête de démon. Les travaux débutèrent en 1540 et s’achevèrent en 1576.
L’église renferme quelques belles œuvres d’art, dont une vierge en bois du XIIIe – XIVe siècle, un tableau du XVIe offert par Michelle Huguet – veuve de Jean Richer seigneur de St-Sénard – et un ensemble en terre cuite de 1597 de l’atelier Dyonise, représentant St-Georges terrassant le dragon devant la princesse de Trébizonde.
Le clocher de l’église est couvert de bardeaux de châtaignier refendus.